Um episódio da infância de Blaise Pascal

Marguerite Périer, sobrinha de Blaise Pascal, escreveu, pouco depois da morte deste, uma memória biográfica sobre a vida do seu famoso tio. O episódio que mencionamos a seguir, e que ocupa as primeiras páginas dessa notícia biográfica, ocorreu no ano de 1624, em Clermont-Ferrand, tinha Pascal apenas um ano de idade. O pai de Blaise, Étienne Pascal, era um conhecido e estimado filho da terra, jurista e matemático ilustre, membro da famosa academia do Padre Mersenne, amigo e correspondente de Descartes. Após a morte da sua mulher, ocorrida pouco depois, em 1626, Étienne decidiu encarregar-se pessoalmente da educação do seu filho Blaise, a quem transmitiu conhecimentos de línguas, matemática e ciências naturais. Blaise aproveitou essa formação, revelando desde muito cedo um talento matemático e científico prodigioso.

Transcrevemos esta memória biográfica tal como aparece na edição das Obras Completas de Pascal, da Biblioteca Pléiade, de 1954. Não serão, imagino, necessários comentários. Boa leitura.


MÉMOIRE SUR LA VIE DE M. PASCAL ÉCRIT PAR MADEMOISELLE MARGUERITE PÉRIER, SA NIÈCE

(In Pascal, Blaise (1954) – Oeuvres complètes, ed. Jacques Chevalier. Paris, Bibliothèque de la Pléiade, NRF, Gallimard, pp. 35-37.)

[Nota do editor Jacques Chevalier: Nous suivons ici le texte du Recueil manuscrit. Bibliothèque Mazarine n° 4552, provenant de la bibliothèque du P. Adry, oratorien, intitulé Mémoires concernant M. Pascal et sa famille, qui est plus complet que le texte contenu dans les Recueils mss. Guerrier, B. N. f. fr. 12988 et 13913. Il a été publié d’une manière un peu fautive et incomplète dans les Œuvres de Pascal, chez Hachette, t. I, pp. 125-136 et plus exactement dans l’édition Ms. des Pensées, par L. Lafuma, t. III, pp. 59-67. Nous y avons joint à la fin un extrait du Ms. 12988, p. 9 («Après la mort de M. Pascal… ») portant cette mention : « Ceci ne se trouve pas imprimé dans la Vie de M. Pascal, mais seulement dans le Ms. de Mlle Périer. »]

Lorsque M. Pascal eut un an, il lui arriva une chose très extraordinaire. Sa mère était, quoique très jeune, très pieuse et très charitable ; elle avait grand nombre de pauvres familles à qui elle donnait chacune une petite somme par mois, et entre les pauvres femmes à qui elle faisait ainsi la charité, il y en avait une qui avait la réputation d’être sorcière : tout le monde le lui disait ; mais sa mère, qui n’était point de ces femmes crédules et qui avait beaucoup d’esprit, se moquait de ces avis, et continuait toujours à lui faire l’aumône. Dans ce temps-là il arriva que cet enfant tomba dans une langueur semblable à ce que l’on appelle à Paris tomber en chartre; mais cette langueur était accompagnée de deux circonstances qui ne sont point ordinaires : l’une qu’il ne pouvait souffrir de voir de l’eau sans tomber dans des transports d’emportements très grands; et l’autre bien plus étonnante, c’est qu’il ne pouvait souffrir de voir son père et sa mère proches l’un de l’autre : il souffrait les caresses de l’un et l’autre en particulier avec plaisir; mais aussitôt qu’ils s’approchaient, il criait, se débattait avec une violence excessive; tout cela dura plus d’un an durant lequel le mal s’augmentait; il tomba dans une telle extrémité qu’on le regardait comme prêt à mourir.

Tout le monde disait dans ce temps-là à son père et a sa mère, que c’était assurément un sort que cette sorcière lui avait jeté; ils s’en moquaient l’un et l’autre, regardant ces discours comme des imaginations qu’on a quand on voit des choses extraordinaires, et n’y faisant aucune attention, laissant toujours à cette femme une entrée libre dans leur maison, où elle recevait la charité. Enfin mon grand-père, importuné de tout ce qu’on lui disait là-dessus, fit un jour entrer cette femme dans son cabinet, croyant que la manière dont il lui parlerait lui donnerait lieu de faire cesser tous les bruits; mais il fut très étonné lorsqu’après les premières paroles qu’il lui dit, auxquelles elle répondit seulement et assez doucement que cela n’était point et qu’on ne disait cela d’elle que par envie à cause des charités qu’elle recevait, il voulut lui faire peur, et, feignant d’être assuré qu’elle avait ensorcelé son enfant, il la menaça de la faire pendre si elle ne lui avouait la vérité; alors elle fut effrayée, et se mettant à genoux, elle lui promit de lui dire tout, s’il lui promettait de lui sauver la vie. Sur cela, mon grand-père, fort surpris, lui demanda ce qu’elle avait fait et ce qui l’avait obligée à le faire. Elle lui dit que l’ayant prié de solliciter pour elle, il le lui avait refusé, parce qu’il croyait que son procès n’était pas bon, et qu’en vengeance, elle avait jeté un sort sur son enfant qu’elle voyait qu’il aimait tendrement, et qu’elle était bien fâchée de le lui dire, mais que le sort était à la mort. Mon grand-père affligé lui dit : « Quoi! il faut donc que mon enfant meure! » Elle lui dit qu’il y avait du remède, mais qu’il fallait que quelqu’un mourût pour lui, et transporter le sort. Mon grand-père lui dit : « Ho! j’aime mieux que mon fils meure, que de faire mourir une autre personne. » Elle lui dit : « On peut mettre le sort sur une bête. » Mon grand-père lui offrit un cheval : elle lui dit que, sans faire de si grands frais, un chat lui suffisait. Il lui en fit donner un; elle l’emporta et en descendant elle trouva deux capucins qui montaient pour consoler ma grand-mère de l’extrémité de la maladie de cet enfant. Ces pères lui dirent qu’elle voulait encore faire quelque sortilège de ce chat; elle le prit et le jeta par une fenêtre, d’où il ne tomba que de la hauteur de six pieds et tomba mort ; elle en redemanda un autre que mon grand-père lui fit donner. La grande tendresse qu’il avait pour cet enfant fit qu’il ne fit pas d’attention que tout cela ne valait rien, puisqu’il fallait, pour transporter ce sort, faire une nouvelle invocation au Diable; jamais cette pensée ne lui vint dans l’esprit, elle ne lui vint que longtemps après, et il se repentit d’avoir donné lieu à cela.

Le soir la femme vint et dit à mon grand-père qu’elle avait besoin d’avoir un enfant qui n’eût pas sept ans, et qui, avant le lever du soleil, cueillît neuf feuilles de trois sortes d’herbes : c’est-à-dire trois de chaque sorte. Mon grand-père le dit à son apothicaire, qui dit qu’il y mènerait lui-même sa fille, ce qu’il fit le lendemain matin. Ces trois sortes d’herbes étant cueillies, la femme fit un cataplasme qu’elle porta à sept heures du matin à mon grand-père, et lui dit qu’il fallait le mettre sur le ventre de l’enfant. Mon grand-père le fit mettre; et à midi, revenant du palais, il trouva toute la maison en larmes, et on lui dit que l’enfant était mort; il monta, vit sa femme dans les larmes, et l’enfant dans le berceau, mort, à ce qu’il paraissait. Il s’en alla, et en sortant de la chambre il rencontra sur le degré la femme qui avait porté le cataplasme, et attribuant la mort de cet enfant à ce remède, il lui donna un soufflet si fort qu’il lui fit sauter le degré. Cette femme se releva et lui dit qu’elle voyait bien qu’il était en colère, parce qu’il croyait que son enfant était mort; mais qu’elle avait oublié de lui dire le matin qu’il devait paraître mort jusqu’à minuit, et qu’on le laissât dans son berceau jusqu’à cette heure-là et qu’alors il reviendrait. Mon grand-père rentra et dit qu’il voulait absolument qu’on le gardât sans l’ensevelir. Cependant l’enfant paraissait mort; il n’avait ni pouls, ni voix, ni sentiment; il devenait froid, et avait toutes les marques de la mort; on se moquait de la crédulité de mon grand-père, qui n’avait pas accoutumé de croire à ces sortes de gens-là.

On le garda donc ainsi, mon grand-père et ma grand-mère toujours présents ne voulant s’en fier à personne; ils entendirent sonner toutes les heures, et minuit aussi sans que l’enfant revînt. Enfin entre minuit et une heure, plus près d’une heure que de minuit, l’enfant commença à bâiller; cela surprit extraordinairement : on le prit, on le réchauffa, on lui donna du vin avec du sucre; il l’avala; ensuite la nourrice lui présenta le téton, qu’il prit sans donner néanmoins des marques de connaissance et sans ouvrir les yeux; cela dura jusqu’à six heures du matin qu’il commença à ouvrir les yeux et à connaître quelqu’un. Alors, voyant son père et sa mère l’un près de l’autre, il se mit à crier comme il avait accoutumé; cela fit voir qu’il n’était pas encore guéri, mais on fut au moins consolé de ce qu’il n’était pas mort, et environ six à sept jours après il commença à souffrir la vue de l’eau. Mon grand-père arrivant de la messe, le trouva qui se divertissait à verser de l’eau d’un verre dans un autre dans les bras de sa mère; il voulut alors s’approcher; mais l’enfant ne le put souffrir, et peu de jours après il le souffrit, et en trois semaines de temps cet enfant fut entièrement guéri et remis dans son embonpoint et depuis il n’eut jamais aucun mal.

Advertisement

Na margem do rio Douro, antes de chegar à Régua, num dia de Inverno frio e chuvoso

Austero e fero Douro, que ora vemos,
És — como o Furness que o poeta apouca —
Torrente de água em correria rouca,
Levando-nos ao mar em que morremos.

Teu ronco invoca a nossa vida louca,
Imagem deste cais a que chegamos,
E exaustos da viagem enfim notamos
Que Lisboa nos fez orelha mouca.

Estou deitado na margem ao teu lado
Ó Deusa achada em capa de revista,
E passo a mão em gesto imaginado
P’la tua coxa apenas entrevista.

Mas és água e um [mau] soneto usado
Por um manga d’alpaca narcisista.

(Desidério Peixoto, Pinhão, 25 de Dezembro de 2020)

A Questão Cristã – Um artigo de Sam Francis sobre um livro de James C. Russell

Samuel T. Francis (1947-2005) foi um ensaista e publicista norte-americano. Pelo que dele tenho lido, a sua morte prematura representou uma perda assinalável para o pensamento político conservador, quer em termos de conteúdo, quer em termos de estilo. Francis escreveu verdade (quase tudo o que ele disse que ia acontecer, está a acontecer) e escreveu certeiro. Notem, amigos, que em nenhum momento, no que se diz ou escreve, é o estilo menos importante do que o conteúdo. Mesmo que falemos verdade, e devemos sempre ser verdadeiros, importa que o que dizemos seja claro e contundente. E sempre belo. Olhai a prosa dos evangelhos, se tendes dúvidas.

Em qualquer caso, Sam Francis desapareceu e deixou-nos um pouco mais pobres. Restam-nos os seus textos, como este pequeno artigo de 2001 sobre um livro de um académico e erudito, James C. Russell, cuja obra eu não conheço, mas prometo que vou tratar de ler, quando tiver tempo. A questão colocada no tal livro é a da natureza política e, em última instância, humana do Cristianismo. Ou seja, é a questão de saber se o Cristianismo é uma força conservadora, como sustentam os comunistas, ou revolucionária, como o afirmam os modernistas pré e pós-conciliares.

Eis o texto.

——————

The Christian Question

Samuel T. Francis

In Occidental Quarterly, Vol. I, 1, Fall 2001

“Christian theology is the grandmother of Bolshevism,” Oswald Spengler wrote many years ago. What he meant was that Christianity’s endorsement of such ideas as universalism, egalitarianism, peace, world brotherhood, and universal altruism helped establish and legitimize the ethics and politics invoked by socialists and communists. Socialists and communists don’t always agree, however, which is why another German scholar, Karl Marx, pronounced that religion is in fact a conservatizing force, the opiate of the masses, the drug that prevents the workers of the world from rebelling against their class enemies.

Both of these Teutonic heavyweights might have profited from reading James C. Russell’s The Germanization of Early Medieval Christianity, since it speaks, at least indirectly, to the tension between their different views of Christianity, differences that continue to be reflected in political and ideological disputes on the European and American right today. The main question in the controversy is this: Is Christianity a force that supports or opposes the efforts of the right to defend the European-American way of life? Christians on the right argue that their religious commitments are central to Western civilization, while pagans and secularists on the right (especially in Europe) argue, with Spengler, that Christianity undermines the West by pushing a universalism that rejects race, class, family, and even nation.

Mr. Russell, who holds a doctorate in historical theology from Fordham University and teaches at Saint Peter’s College, does not quite answer the question, but his immensely learned and closely reasoned book does suggest an answer. His thesis is that early Christianity flourished in the decadent, deracinated, and alienated world of late antiquity precisely because it was able to appeal to various oppressed or dissatisfied sectors of the population—slaves, urbanized proletarians, women, intellectuals, frustrated aristocrats, and the odd idealist repelled by the pathological materialism, brutality, and banality of the age.

But when Christian missionaries tried to appeal to the Germanic invaders by invoking the universalism, pacifism, and egalitarianism that had attracted the alienated inhabitants of the empire, they failed. That was because the Germans practiced a folk religion that reflected ethnic homogeneity, social hierarchy, military glory and heroism, and “standards of ethical conduct … derived from a sociobiological drive for group survival through ingroup altruism.” Germanic religion and society were “world-accepting,” while Hellenic Christianity was “world-rejecting,” reflecting the influence of Oriental religions and ethics. By “Germans,” it should be noted, Mr. Russell does not mean modern residents of Germany but rather “the Gothic, Frankish, Saxon, Burgundian, Alamannic, Suevic, and Vandal peoples, but also … the Viking peoples of Scandinavia and the Anglo-Saxon peoples of Britain.” With the exception of the Celts and the Slavs, “Germans” thus means almost the same thing as “European” itself.

Given the contradictions between the Christian ethics and world-view and those of the Indo-European culture of the Germanic peoples, the only tactic Christians could use was one of appearing to adopt Germanic values and claiming that Christian values were really compatible with them. The bulk of Mr. Russell’s scholarship shows how this process of accommodation took place in the course of about four centuries. The saints and Christ Himself were depicted as Germanic warrior heroes; both festivals and locations sacred in ancient Germanic cults were quietly taken over by the Christians as their own; and words and concepts with religious meanings and connotations were subtly redefined in terms of the new religion. Yet the final result was not that the Germans were converted to the Christianity they had originally encountered, but rather that that form of Christianity was “Germanized,” coming to adopt many of the same Indo-European folk values that the old pagan religion had celebrated.

Mr. Russell thus suggests, as noted above, a resolution of the debate over Christian universalism. The early Christianity that the Germans encountered contained a good many universalist tendencies, adapted and reinforced by the disintegrating social fabric and deracinated peoples of the late empire. But thanks to Germanization, those elements were soon suppressed or muted and what we know as the historical Christianity of the medieval era offered a religion, ethic, and world-view that supported what we today know as “conservative values”—social hierarchy, loyalty to tribe and place (blood and soil), world-acceptance rather than world-rejection, and an ethic that values heroism and military sacrifice. In being “Germanized,” Christianity was essentially reinvented as the dynamic faith that animated European civilization for a thousand years and more.

Mr. Russell’s answer to the question about Christianity is that Christianity is both the grandmother of Bolshevism (in its early universalist, non-Western form) and a pillar of social stabilization and order (through the values and world-view imported into it through contact with the ancient barbarians). Throughout most of its history, the latter has prevailed, but today, as Mr. Russell argues in the last pages of his work, the enemies of the European (Germanic) heritage—what he calls “the Euro-Christian religiocultural fusion”—have begun to triumph within Christian ranks. “Opposition to this fusion, especially as it might interfere with notions of universalism and ecumenism, was expressed in several of the documents of the Second Vatican Council,” and he sees the same kind of opposition to the early medieval Germanic influence in the various reform movements in church history, including the Protestant Reformation, which always demand a return to the “primitive church”—i.e., pre-Germanic Christianity. It is precisely this rejection of the European heritage that may have driven many Christians of European background out of Christianity altogether and into alternative forms of paganism that positively affirm their racial and cultural roots.

Whatever primitive Christianity or true Christianity or historical Christianity may or may not have believed and taught, what is indisputably happening today is the deliberate extirpation from Christianity of the European heritage by its enemies within the churches. The institutional Christianity that flourishes today is no longer the same religion as that practiced by Charlemagne and his successors, and it can no longer support the civilization they formed. Indeed, organized Christianity today is the enemy of the West and the race that created it.

Mr. Russell has produced a deeply learned book that assimilates history and theology, sociology and comparative religion, and even sociobiology and genetics within its pages. Moreover, it is an important book that addresses a highly controversial and philosophically and culturally significant issue that few others will address at all.

[O livro referido no artigo é o seguinte: James C. Russell (1994), The Germanization of Early Medieval Christianity: A Sociohistorical Approach to Religious Transformation; Oxford University Press.]

Olavo de Carvalho sobre a Elite Globalista Opressora (EGO)

Em 2011, Alexandr Dugin e Olavo de Carvalho mantiveram uma conversa/debate sobre um tema candente, o de “quem manda hoje no mundo?” (Ortega y Gasset). O título oficial do debate foi “The United States and the New World Order”. Ao longo desse ano, os dois autores escreveram alternadamente sobre o assunto, respondendo às alegações e aos argumentos do outro. O resultado final deste debate, que se realizou em inglês, está disponível em http://debateolavodugin.blogspot.com.

Deste debate, transcrevo a seguir, na tradução portuguesa (que suponho ser a de Giuliano Morais e Ricardo Almeida, os organizadores e mediadores do debate), uma pequena parte da contribuição de Olavo de Carvalho, precisamente a parte onde ele procura caracterizar o que chama O Consórcio – e que eu designo no título deste post “Elite Globalista Opressora” (EGO) – e a sua relação com os outros poderes mundiais, e em especial com a Rússia, tanto na sua manifestação soviética, como nos seus prolongamentos actuais.

O interesse destas páginas é evidente. Para além da leitura do excerto, que aqui apresentamos, do saudoso filósofo brasileiro, fica o convite para lerdes o debate na sua totalidade. Vale a pena.


§ 3. O Consórcio

[…] A elite globalista não é apenas uma vaga classe social de capitalistas e banqueiros. É uma entidade organizada, com existência contínua há mais de um século, que se reúne periodicamente para assegurar a unidade dos seus planos e a continuidade da sua execução, com a minúcia e a precisão científica com que um engenheiro controla a transmutação do seu projeto em edifício.

Continuar a ler

Uma passagem da Democracia na América, de Alexis de Tocqueville

Em 1831, Alexis de Tocqueville visitou com um seu amigo, Gustave de Beaumont, a ainda jovem República dos Estados Unidos da América. Da experiência dessa viagem, que durou cerca de um ano, e da reflexão sobre o que nela pôde observar, ele haveria de fazer um livro famoso, De la Démocratie en Amérique, publicado em quatro volumes em Paris, no ano de 1835.

Da primeira edição desse livro reproduzem-se, no final deste poste, e em modo fac-símile, as páginas 261 a 268 do segundo tomo, que constituem a derradeira secção do capítulo IX desse volume. Essa secção foi intitulada “Importância do que precede, em relação à Europa”. O leitor amigo é convidado a ler o texto a partir do original francês. Mas, para os que, por falta de familiaridade com a língua do autor, não o puderem (ou quiserem) fazer, apresenta-se igualmente uma tradução portuguesa.

Cada um dos amáveis leitores é convidado a reflectir sobre estas curiosas páginas de Tocqueville. Estou certo de que a nossa comum experiência recente invocará no seu espírito os necessários paralelos. E a ingenuidade do seu último parágrafo um sorriso.

É mais fácil e frequente prever o futuro do que se pensa.


Continuar a ler